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Prédation La concentration des attaques de loup en question

Selon les chercheurs, s’il existe une concentration des attaques de loups à l’échelle d’une année sur les élevages, ces mêmes élevages ne figurent qu’une année ou deux parmi les plus touchés par les dégâts du prédateur en dix ans.

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Les éleveurs les plus impactés par les dégâts des loups ne sont majoritairement pas les mêmes d’une année sur l’autre. Tel est le résultat d’une étude conduite par les chercheurs (CNRS, Cerpam, Institut Agro Montpellier, Inrae et Drass) en France, d’après les données de la base nationale Géoloup.

 

Analyse statistique

L’analyse statistique des attaques, recensées par les services de l’État, met en avant le fait que chaque année ce sont bien entre 10 et 15 % des éleveurs qui concentrent la moitié des attaques constatées au cours d’une même année.

 

En revanche, la majorité d’entre eux ne figurent qu’une année ou deux, en dix ans, parmi les éleveurs concentrant les attaques de loups en France.

 

Autrement dit, « le travail des chercheurs conteste l’affirmation souvent entendue », selon laquelle « seule une petite partie des éleveurs concentre la majorité des attaques de loups », insiste Claude Font, en charge de la prédation à la Fédération nationale ovine.

 

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